Vat Sisaket, Vientiane
Caractéristiques principales :
1. Les Bouddhas :
Le Vat Sisaket abrite des milliers de statues de Bouddha, de différentes tailles et matériaux (bois, pierre, argent, etc.), disposées dans de petites niches le long des murs du cloître.2. Le Sim (bâtiment principal) :
Il contient de magnifiques peintures murales représentant des scènes de la vie de Bouddha. Ces fresques, bien que légèrement usées, témoignent de l’art religieux lao.3. Le cloître :
Le cloître qui entoure le temple est orné de niches contenant environ 6 800 statues de Bouddha, ce qui en fait un lieu unique et spirituellement significatif.4. Son histoire :
Contrairement à d’autres temples de Vientiane, le Vat Sisaket a survécu à l’invasion siamoise en 1828, ce qui en fait l’un des rares bâtiments de cette époque encore debout.
Aujourd’hui, le Vat Sisaket est non seulement un site religieux actif mais aussi une attraction touristique majeure, attirant des visiteurs intéressés par l’histoire, la culture et la spiritualité du Laos. C’est un lieu de sérénité et d’inspiration à ne pas manquer si vous visitez Vientiane.
A gauche, avant l'entrée du cloître et donnant directement sur l'avenue Lane Xang, se trouve l'ancienne bibliothèque du temple. La grande armoire contenait auparavant de nombreux manuscrits sur feuilles de latanier. Au passage, vous noterez que la toiture de l'édifice (toiture à quatre niveaux) est d'inspiration birmane.
A l'origine, le sim (ou sanctuaire central) et le cloître contenaient plus de neuf mille images ou statues du Bouddha évoquant le miracle de Sravasti, où le Bouddha multiplia son image à l'infini. Lors de l'invasion siamoise, la majorité de ces richesses furent pillées et dispersées et, si les soldats ne brûlèrent pas le monastère, c'est, paraît-il, parce qu'il ressemblait aux édifices de la nouvelle capitale siamoise.
Aujourd'hui, plus de 2 000 petites statues de Bouddha sont abritées deux par deux dans des petites niches, creusées dans le mur d'enceinte intérieur du vat.
A l'origine, les fresques sur les murs représentaient l'épopée de Kalaket et son cheval magique. En parcourant la cour, vous remarquerez un abri clos par des barreaux de métal, où sont entassées des statues de Bouddha très abîmées, souvent décapitées : il s'agit de pièces qui devaient être fondues pour fabriquer des armes durant le conflit lao-siamois de 1828.
A l'intérieur du sim, on retrouve les minuscules cryptes à Bouddha. Le sim est admirablement décoré de peintures murales qui représentent l'histoire de Pookkharabat avec son éventail magique (l'histoire commence derrière l'autel). Son plafond à caissons en bois est des plus étranges et s'il vous rappelle votre dernière visite à Versailles, ce n'est pas un hasard.
En effet, à l'époque de Louis XIV, le Siam disposait d'une importante délégation en France qui, sans aucun doute, ne manqua pas d'être influencée par l'architecture des XVIe et XVIIe siècles français. Les pendentifs représentent des fleurs de lotus. La statue en pierre du Bouddha située sur l'autel date du XIIIe siècle. Derrière le sim, est entreposé un long naga en bois qui sert uniquement à verser de l'eau lustrale (arroser les bouddhas) sur les statues de Bouddha pendant la fête du Pi May lao (Nouvel An lao). Le Vat Sisaket mérite certainement une visite.
Le Vat Sisaket à Vientiane

Le Wat Sisaket à Vientiane, au Laos, est un trésor d'histoire, d'architecture et de spiritualité. En tant que plus ancien temple encore existant à Vientiane, c'est une destination incontournable pour tous ceux qui souhaitent explorer le patrimoine culturel du Laos.
Construit entre 1819 et 1824 par le roi Chao Anou, le temple présente un mélange unique de styles architecturaux siamois et lao. Son toit à cinq niveaux et sa terrasse à colonnades sont des caractéristiques frappantes qui le distinguent des autres temples de la région.En explorant le temple, vous remarquerez des milliers de petites images de Bouddha logées dans des niches le long des murs du cloître. Le hall principal abrite une impressionnante collection de plus de 2 000 statues de Bouddha, chacune ayant son propre caractère et sa propre histoire.
L'un des aspects les plus poignants du Wat Sisaket est la collection de statues de Bouddha endommagées, dont beaucoup sont décapitées ou dépourvues de membres. Ces statues rappellent les effets dévastateurs de la guerre et l'importance de la préservation du patrimoine culturel.



















Quelques moines venaient de pénétrer le temple pour adresser leurs prières. Je ne pouvais m'empêcher de faire une photo même si cela était devenu interdit... je comprends cette interdiction car bon nombres de touristes ignorants font crépiter leur appareil avec en plus leur lumière de flash, ce qui fait du bruit et qui peut déranger et même être considéré comme irrespectueux...
Ce temple est (parmi ceux que j'ai visités) l'un de mes temples préférés en Thaïlande et au Laos. C'était ma troisième visite et la première fois que j'y voyais des moines accroupis à prier. Donc il m'était vraiment difficile de me priver de cette photo que j'adore... et que j'ai faite dans un silence de... cahthédrale.




Située à l'extrême limite et même au-dehors du Vat Sisakhet, la bibliothèque, de style birman, contenait des manuscrits d'une valeur inestimable, détruits pendant le sac de la cité

Ce petit bâtiment a la particularité de se trouver «à cheval» sur la limite de l'enceinte. Une moitié se trouve à l'intérieur, l'autre moitié... à l'extérieur





